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Transition - Collectif (version anglaise)

Auteur :  Collectif

Transition est une mission photographique collective menée par des photographes français et sud-africains sur le territoire de l’Afrique du Sud. Le projet réunit le travail de six sud-africains (Santu Mofokeng, Pieter Hugo, Zanele Muholi, Cedric Nunn, Jo Ractliffe, Thabiso Sekgala) et six français (Patrick Tourneboeuf, Alain Willaume, Raphaël Dallaporta, Harry Gruyaert –Belge résident en France –, Philippe Chancel, Thibaut Cuisset). Ils ont réalisé des séries photographiques distinctes qui rendent compte d’une expérience de la terre propre à différents lieux significatifs d’Afrique du Sud.

Une commande aussi ambitieuse réalisée par 12 photographes de cette ambition est exceptionnelle dans l’histoire de la photographie. Cela a été possible grâce aux années culturelles croisées (France-Afrique du Sud 2012/1013). Depuis le XIXe siècle la France a une tradition de passer des commandes publiques à des photographes de talent pour interpréter le territoire national dans sa relation à la démographie.

 Les photographies, produites à l’occasion de deux voyages pour la plupart des photographes, naviguent entre le réel et l’imaginaire, le banal et l’étrange, l’absence et l’abondance. Le projet a pour ambition collective d’engager un dialogue apte à faire ressortir la complexité de la lecture des lieux, de l’espace et de l’appartenance. Un dialogue qui n’a pas toujours été facile. De nombreux points de vue et positions différentes ont été exprimés, ainsi que des divergences ; de nombreuses questions sont restées sans réponse.

 En Afrique du Sud, les problèmes liés à la terre sont indissociables de l’histoire raciale et de l’Apartheid, de l’héritage de la colonisation, des conjonctures liées à la propriété, à l’appartenance et à l’identité. Ces problèmes sont l’héritage le plus évident d’une société opprimée et inégalitaire, que ce soit dans les contextes urbains ou ruraux. C’est la raison pour laquelle est impossible de tenter une lecture du territoire sans inclure une approche sociale. L’histoire de la photographie sud-africaine est profondément enracinée dans la complexité des enjeux socio-politiques liés à la terre et à sa possession. 2013 est le centenaire de Land Act (« loi de la terre ») qui fut la première loi fondant l’Apartheid. Le Land Act réservait aux Blancs l’exploitation de l’essentiel des terres sud-africaines. Cette exposition survient à un moment particulier de l’histoire sud-africaine.

 Si l’exposition revient sur l’histoire et le passé, elle s’intéresse autant au changement, à l’avenir. Elle est le reflet, mais aussi un élément à part entière, de ce paysage en transition, comme l’est la politique post-Apartheid d’Afrique du Sud.

 François Hébel et John Fleetwood, commissaires de l’exposition Transition.

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Auteur :  Collectif

Transition est une mission photographique collective menée par des photographes français et sud-africains sur le territoire de l’Afrique du Sud. Le projet réunit le travail de six sud-africains (Santu Mofokeng, Pieter Hugo, Zanele Muholi, Cedric Nunn, Jo Ractliffe, Thabiso Sekgala) et six français (Patrick Tourneboeuf, Alain Willaume, Raphaël Dallaporta, Harry Gruyaert –Belge résident en France –, Philippe Chancel, Thibaut Cuisset). Ils ont réalisé des séries photographiques distinctes qui rendent compte d’une expérience de la terre propre à différents lieux significatifs d’Afrique du Sud.

Une commande aussi ambitieuse réalisée par 12 photographes de cette ambition est exceptionnelle dans l’histoire de la photographie. Cela a été possible grâce aux années culturelles croisées (France-Afrique du Sud 2012/1013). Depuis le XIXe siècle la France a une tradition de passer des commandes publiques à des photographes de talent pour interpréter le territoire national dans sa relation à la démographie.

 Les photographies, produites à l’occasion de deux voyages pour la plupart des photographes, naviguent entre le réel et l’imaginaire, le banal et l’étrange, l’absence et l’abondance. Le projet a pour ambition collective d’engager un dialogue apte à faire ressortir la complexité de la lecture des lieux, de l’espace et de l’appartenance. Un dialogue qui n’a pas toujours été facile. De nombreux points de vue et positions différentes ont été exprimés, ainsi que des divergences ; de nombreuses questions sont restées sans réponse.

 En Afrique du Sud, les problèmes liés à la terre sont indissociables de l’histoire raciale et de l’Apartheid, de l’héritage de la colonisation, des conjonctures liées à la propriété, à l’appartenance et à l’identité. Ces problèmes sont l’héritage le plus évident d’une société opprimée et inégalitaire, que ce soit dans les contextes urbains ou ruraux. C’est la raison pour laquelle est impossible de tenter une lecture du territoire sans inclure une approche sociale. L’histoire de la photographie sud-africaine est profondément enracinée dans la complexité des enjeux socio-politiques liés à la terre et à sa possession. 2013 est le centenaire de Land Act (« loi de la terre ») qui fut la première loi fondant l’Apartheid. Le Land Act réservait aux Blancs l’exploitation de l’essentiel des terres sud-africaines. Cette exposition survient à un moment particulier de l’histoire sud-africaine.

 Si l’exposition revient sur l’histoire et le passé, elle s’intéresse autant au changement, à l’avenir. Elle est le reflet, mais aussi un élément à part entière, de ce paysage en transition, comme l’est la politique post-Apartheid d’Afrique du Sud.

 François Hébel et John Fleetwood, commissaires de l’exposition Transition.


 
 

 
Information
Les Rencontres d'Arles de la photographie Les Rencontres d'Arles de la photographie